Les causes

 

 

 

 

 

 

Les principales causes de la calvitie

Il existe des causes non spécifiques, communes aux deux sexes :

On distingue les alopécies diffuses et les alopécies localisées. Les alopécie aigues et les alopécies progressives.

Un état de stress, ou certaines maladies, peuvent provoquer une perte de cheveux anormale, non compensée : c’est l’éfluvium télogène. Ce dernier peut durer jusqu’à 6 mois après l’arrêt de la cause déclenchante.

L’ alopecia areata est une forme particulière de perte de cheveux, survenant en plaques qui peuvent être confluentes et dont l’origine est inconnue. Sa fréquence est rare.

Elle peut se voir également dans certains comportements (trichotillomanie).

On perd de façon physiologique 80 cheveux par jour avec 2 pics en automne et printemps. A cette notion topographique on distingue, en termes de temps, 2 types d’alopécies : les aiguës ou « effluvium télogéne aigue » (moins de 3 mois) avec un facteur déclenchant (comme un accouchement, stress, forte fièvre, amaigrissement brutal, etc), tout revenant à la normale en quelques mois (on recherchera cependant un problème thyroïdien ou une carence en fer) et les alopécies chroniques, durant plus de 6 mois.
Parmi ces dernières, on différencie celles à topographie diffuse non androgéniques, les causes principales à rechercher étant les carences en fer, les dysthyroïdies, les causes nutritionnelles, l ‘éfluvium télogène chronique… et les alopécies à topographie androgénique, avec un respect d’une bande frontale antérieure et richesse de la zone occipitale mais atteinte du vertex [3]

L’alopécie androgénique, qui est la plus fréquente est liée à une sensibilité particulière de certains follicules pileux aux hormones mâles. Chaque follicule possède ainsi des récepteurs hormonaux, ceux-ci peuvent être hypersensibles à ces hormones, ce qui a pour conséquence un vieillissement prématuré de la chevelure sur la zone concernée.

A noter : Cette forme de calvitie diffère selon le sexe. Chez l’Homme elle débute sur le front et la tonsure, elle peut être totale. Chez la femme, elle intéresse uniquement la partie supérieure du crane et elle respecte toujours une proportion de cheveux qui ne seront pas touchés (Voir les classifications).

Les calvities généralisées de survenues brutales, qui sont le plus souvent réversibles. Les causes peuvent être un traitement médicamenteux (chimiothérapie, antibiotiques etc…), une forte fièvre, un stress intense (deuil, examens etc…).

Les alopécies partielles ou localisées de causes infectieuses, traumatiques (accidents, brulures, radiothérapie) ou même liées à une maladie générale ou encore à la suite d’une grossesse.

Pathogénie de la calvitie

Histoire de la calvitie

L’apparition tardive de la calvitie, l’absence de transmission génétique univoque et la progression non linéaire du phénomène expliquent probablement les réticences à admettre son caractère physiologique.

De nombreuses explications ont été avancées par nos savants prédécesseurs : émissions séminales excessives (Aristote), disproportion entre crâne et galea aboutissant à un étirement des vaisseaux, émanation par le cuir chevelu de toxines sanguines chez les personnes ayant une respiration trop superficielle, congestion du cerveau chez les travailleurs intellectuels sédentaires, défaut ou excès d’ hygiène du cuir chevelu, port de couvre-chefs étouffants, excès de sébum et de pellicules engluant la racine des poils et pullulation anormale de Pityrosporon ovale (« alopécie séborrhéique » de Sabouraud).

Causes de la calvitie

L’imagination des patient(e)s est quant à elle sans limites : alimentation, stress, activité sexuelle, travail, pollution, radiations, soins capillaires, port du casque , etc.
Ce sont les mécanismes qui font intervenir des gènes, des germes, toutes causes favorisantes ainsi qu’un environnement, dans la survenue d’une calvitie.
Il existe différentes causes de calvitie. Toutes ne sont pas à traiter par microgreffes ou par un autre procédé chirurgical.

Dans tous les cas il s’agit d’une atteinte du bulbe capillaire responsable de la pousse du cheveu.

La plus fréquente est l’alopécie androgénique, responsable d’une calvitie toujours bien particulière, avec perte de la densité sur les golfes, le devant de la chevelure et la tonsure. Elle est liée à l’hérédité du patient, son évolution étant très fortement corrélée aux antécédents familiaux de calvitie.

Son mécanisme est connu et se résume à l’atteinte des bulbes capillaires sensibles aux hormones mâles en raison d’une hyper activité enzymatique de l’alpha 5 réductase. Celle-ci transforme la testostérone circulante en DHT (di-hydro-testostérone) active sur le bulbe.

En pratique, les sujets atteints de cette hyper activité ont une accélération de leurs cycles pilaires (au nombre de 25 environ au cours d’une vie) et mettent donc 10 ou 15 ans pour épuiser leur potentiel au lieu de 40 ou 50.

Parmi les causes plus rares de chute de cheveux, on peut citer les maladies de la thyroïde, le déficit en fer, une fièvre élevée, une intervention chirurgicale ou une anesthésie générale, une diète sévère, un accouchement et certains médicaments. Certaines affections du cuir chevelu, telles que le lupus, le lichen plan pilaire et la pelade peuvent aussi être responsables de chute de cheveux temporaire ou définitive.

Certains tics (trichotillomanie) peuvent être à l’origine d’une alopécie localisée. De même certaines coiffures avec étirement excessif des cheveux (chignons) sont pourvoyeuses d’alopécies de la partie antérieure (lisière) de la chevelure.

Voir les traitements de la calvitie